Vous ressentez parfois un besoin de dormir en pleine journée ?
Souvent après le repas du midi, l’organisme réclame un moment de sommeil. Votre horloge biologique vous rappelle qu’il est temps de faire une pause. Mais combien de temps est-il bénéfique de s’assoupir ? Parcourez cet article, et découvrez les astuces pour profiter d’une bonne sieste réparatrice.

En général, 20 minutes suffisent pour libérer le cerveau d’une surcharge cognitive, et pour se relaxer. Les muscles se détendent suffisamment pour permettre un regain d’énergie et de vigilance. Une sieste réparatrice est un moment de pause au cours duquel, l’organisme se vide des tensions accumulées dans la première partie de journée.
Les chercheurs ont étudié les bénéfices d’une courte sieste. Ils ont mis en avant le fait que ce moment de repos :
- Améliore la mémorisation ;
- Booste la créativité ;
- Renforce la concentration ;
- Augmente la capacité d’attention ;
- Permet de récupérer de l’énergie ;
- etc.
Une sieste à la pause méridienne permet à chacun de se réveiller en pleine forme, avec une énergie retrouvée.
La sieste permet de réduire le stress
Elle contribue à l'amélioration du système immunitaire
Vous gagnez en productivité grâce à la sieste
Dormir 15 minutes réduit le risque d’accident au travail
La sieste stimule la créativité
Les chercheurs de l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale) ont mis en évidence les effets positifs des « micro-siestes » sur l’imagination. L’art d’une sieste stimulante consiste à équilibrer la durée de celle-ci avec un endormissement peu profond.
La sieste réparatrice de 20 minutes
Une « micro-sieste » dure entre 5 et 10 min. Elle permet de relâcher les tensions, et de repartir avec une meilleure capacité de concentration. Toutefois, elle ne suffit pas à recharger les batteries. Un repos de 20 min est suffisant pour permettre au cerveau de se détendre, et d’évacuer une surcharge ponctuelle.
Est-il bon de faire une sieste de 2h ?
Quel est le temps de sommeil idéal pour un repos réparateur ? La sieste n’est pas destinée à remplacer une bonne nuit de sommeil. Il est donc recommandé de s’endormir durant une vingtaine de minutes, sans sombrer dans un sommeil profond.
Choisissez le bon moment
Inutile de vous forcer si vous n’en ressentez pas le besoin. Soyez à l’écoute des signaux envoyés par votre corps ou votre cerveau. Vous avez du mal à vous concentrer et à suivre les conversations, vous « piquez du nez » après le repas ? Il est l’heure de s’arrêter ! Prenez un petit café, et allongez-vous.
Les effets de la caféine se feront sentir après votre sieste, et ce breuvage chaud contribuera à un endormissement rapide.
Privilégiez un endroit sombre
La mélatonine est une hormone produite par une glande située à l’arrière du cerveau. Elle prépare le corps humain au sommeil. Sa sécrétion augmente dans un environnement sombre. C’est d’ailleurs pourquoi l’utilisation d’écrans avant le coucher est déconseillée. Choisissez donc un espace calme, et plongé dans la pénombre, et bénéficiez d’un endormissement plus rapide.
Installez-vous confortablement
Certaines personnes parviennent à s’endormir les bras croisés sur leur bureau. Pour un meilleur relâchement de tous les muscles du corps, il est préférable d’opter pour un fauteuil confortable et moelleux.
Préférez une position allongée ou semi-allongée
Passer en position horizontale envoie un signal à votre cerveau. L’heure du repos est proche. Pour basculer dans les bras de Morphée, allongez-vous ou installez-vous en position semi-assise, sur un divan accueillant par exemple.
Évitez votre lit pour faire la sieste
Il n’est pas recommandé de faire la sieste dans son lit. Vous risqueriez de partir pour un sommeil profond, de longue durée. Cela décalerait le rythme biologique de votre organisme, au détriment d’un endormissement rapide le soir venu. Pour éviter les insomnies, une bonne alternative au lit est le fauteuil relax. En effet, il permet de basculer dans une position pratiquement horizontale, sans toutefois déclencher des cycles de sommeil long.
Limitez les risques d’interruption
Prévenez vos proches que vous ne souhaitez pas être dérangé durant une trentaine de minutes. Coupez les notifications de votre téléphone, et éloignez-le de votre fauteuil.
Instaurez un rituel
Ancrez l’habitude d’une sieste dans votre esprit et votre corps, en inscrivant ce moment de pause quotidienne dans votre emploi du temps. Votre cerveau enregistrera cette répétition, et des automatismes se mettront en place. Votre temps de sieste gagnera ainsi en efficacité.
Tout dépend de votre rythme professionnel. Sur votre lieu de travail, il est plus aisé de profiter de la pause-déjeuner pour vous accorder un moment pour souffler. De façon générale, le milieu de journée est pertinent pour s’octroyer un moment de lâcher-prise. En effet, entre 13h et 15h, notre vigilance naturelle a tendance à baisser en raison du rythme circadien. C’est donc le créneau idéal pour une sieste courte, également appelée « sieste flash » ou « power nap ». Quinze à vingt minutes suffisent pour recharger les batteries sans plonger dans un sommeil profond, ce qui évite la sensation de fatigue au réveil. En revanche, une sieste trop tardive pourrait perturber l’endormissement du soir. Mieux vaut donc éviter de dormir après 16h, surtout si vous avez un sommeil léger ou irrégulier.